Ses Plus Grands Titres & Albums

Publié le par Jadoune

Off the Wall (1976 - 1981):

Il faut attendre 1978 et l'album Destiny pour prendre la mesure du talent des frères Jackson et plus particulièrement de Michael. Cet album, entièrement produit et écrit par les Jackson, donne deux hits : Blame It on the Boogie et Shake Your Body (Down To the Ground). L'album suivant, Triumph, sort en 1980 et contient notamment les hits Lovely One et Can You Feel It dont la vidéo, imaginée par Michael lui-même, est quasiment un remake de Rencontres du troisième type. Michael éclipse désormais le groupe en chantant ses propres compositions. Un album live paraît en 1981, regroupant des chansons des Jackson Five et des The Jacksons.

En 1978, une chute sur scène lui aurait cassé le nez et l'aurait obligé à subir une première rhinoplastie, qui n'est pas totalement réussie et qui est corrigée par une seconde. Il reconnaît n'avoir subi que ces deux seules rhinoplasties. Beaucoup de rumeurs circulent sur les modifications qu'il aurait apportées à son visage et sur leur nombre : même si certaines sont farfelues, d'autres sont indéniables et poussent les chirurgiens esthétiques à citer Michael Jackson comme l'exemple à ne pas suivre[37].

En 1979, Michael Jackson sort Off the Wall, co-produit avec Quincy Jones, qu'il a rencontré sur le tournage de la comédie musicale The Wiz, près de 2 ans avant. Certaines chansons ont été composées par Rod Temperton, Stevie Wonder et Paul McCartney[38]. L'album remporte un succès mondial et se vend à plus de 20 millions d'exemplaires[39]. De nombreux singles extraits de l'album se hissent en tête des charts. Rock with You devient numéro 1 au Billboard Hot 100 et y reste 4 semaines[40], de même Don't Stop 'Til You Get Enough (1 seule semaine). La ballade She's Out of My Life intègre le Top 10 du Billboard Hot 100, tout comme la chanson Off the Wall. L'album mêle habilement funk, soul et disco. Malgré ce succès et ces ventes impressionnantes, Michael Jackson n'est nommé aux Grammy Awards de 1980 que dans la catégorie meilleur chanteur R&B pour Don't Stop 'til You Get Enough. Extrêmement déçu de ne pas avoir été nommé pour l'album de l'année, il jure que son prochain album ne sera pas ainsi ignoré[41].

 

Thriller, l'album des records et révolution vidéo-musicale

 

Le 1er décembre 1982, Michael Jackson sort Thriller, qui remporte un succès immédiat en se vendant à un million d'exemplaires en un mois et dix millions sur un an[42]. L'album reste dans les classements pendant deux ans et se maintient pendant un total de 37 semaines numéro 1 du classement Billboard. Meilleure vente d'album aux États-Unis en 1983[43] et 1984[44], c'est le deuxième disque le plus vendu après le Greatest Hits (1971-1975) des Eagles[45]. Entre 1982 et 1996, il a été certifié à 25 millions d'exemplaires aux États-Unis et 20 millions à l'étranger[46]. En mai 1984, Thriller est reconnu par le Livre Guinness des records comme l'album le plus vendu de tous les temps (25 millions d'exemplaires à l'époque)[47] et les estimations actuelles varient entre 65 et 118 millions d'exemplaires[14],[15]. Avec Thriller, Michael Jackson remporte huit récompenses aux American Music Awards et huit aux Grammy Awards[48] et le 20 novembre 1984, il obtient une étoile sur le Hollywood Walk of Fame[49].

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Michael Jackson grimé en zombie dans le clip "Thriller"

L'album contient 9 titres dont 7 sortiront successivement en singles et se classeront dans le Top 10 du Billboard Hot 100 : The Girl Is Mine (juin 1982), Billie Jean (janvier 1983), Beat It (février 1983), Wanna Be Startin' Somethin' (mai 1983), Human Nature (juillet 1983), P.Y.T. (Pretty Young Thing) (septembre 1983) et Thriller (janvier 1984). Les trois clips vidéo (Billie Jean, Thriller et Beat It) accompagnant l'album Thriller sont de véritables mini-films avec de nombreux effets spéciaux. Le clip de 14 minutes de la chanson Thriller, d'un coût de 1 million de dollars, sorti le 2 décembre 1983, est une des premières vidéos d'un artiste noir-américain à être diffusée à grande échelle sur MTV[50]. La cassette vidéo The Making of Michael Jackson's Thriller est devenue à l'époque la plus vendue au monde[51]. L'avocat de Jackson, John Branca, expliqua que Michael Jackson avait le plus haut taux de royaltie de toute l'industie du disque: approximativement 2$ par disques vendus[52]. Thriller eut un tel succès qu'il se vendait comme un bien de consommation courant et non comme un produit culturel. En mai 1984, une poupée à l'effigie de Jackson, habillé tout de rouge comme dans le clip Thriller, se vend dans le commerce au prix de 12$[53].

Le 16 mai 1983, la Motown fête ses 25 ans et Michael apparaît en compagnie de ses frères dans l'émission spéciale Motown 25: Yesterday, Today and Forever, où le groupe interprète leurs plus grands titres. Michael Jackson interprète seul la chanson Billie Jean et effectue alors pour la première fois son Moonwalk, où les gens se lèvent pour l'applaudir. Cela étonne même ses frères. Ce pas de danse devient ensuite un de ses pas de danse caractéristiques[54]. Cette interprétation lui vaut un appel et un télégramme de Fred Astaire : « Je suis un vieil homme, j'attendais la relève. Merci. ». Il y interprète aussi avec ses frères Never Can Say Goodbye et I'll Be There. Billie Jean fut la seule chanson n'appartenant pas au répertoire Motown à être interprétée ce soir-là.

Le 27 janvier 1984, lors du tournage d'une publicité pour Pepsi Cola, une étincelle provoquée par les équipements pyrotechniques met le feu aux cheveux de Michael Jackson. Miko Brando, fils de l'acteur Marlon Brando, est la première personne à lui venir en aide, mais Michael est amené d'urgence au Cedars Sinai Hospital pour des brûlures au deuxième et troisième degrés du cuir chevelu. Les équipements pyrotechniques se trouvaient à seulement 2 pieds de sa tête, une entorse grave aux règles de sécurité. Les images de son entrée aux urgences sur un brancard, le crâne recouvert d'un grand bandage et sa main gantée saluant la foule, font rapidement le tour du monde. Il doit subir des greffes de cuir chevelu et plusieurs interventions chirurgicales. Les traitements douloureux et répétés le forcent à soigner sa condition par des anti-douleurs, auxquels Michael développe une certaine dépendance. Michael Jackson en étonne plus d'un en choisissant de ne pas poursuivre Pepsi-Cola. Avec l'argent qu'il touche de l'assurance (un million et demi de dollars américains), il décide de le remettre immédiatement à la Brotman Medical Center, un centre pour les grands brûlés où il a été soigné. Le centre change plus tard de nom pour le « Michael Jackson Burn Center en son honneur». Une nouvelle entente de commandite en 1991 pour son « Dangerous World Tour » suit même la précédente pour le « BAD World Tour » de 1987[55].

 

Bad (1986 - 1990)

En 1987, Michael Jackson sort l'album Bad et part pour la première fois en tournée mondiale sans ses frères. L'année suivante, il sort un film réunissant différents clips, Moonwalker, avec notamment Joe Pesci, et une biographie intitulée Moonwalk. Moonwalker devient la vidéo musicale la plus vendue de tous les temps (battant ainsi son propre record de The Making of Thriller). Pendant un certain temps[Combien ?], Bad a été le deuxième album le plus vendu de tous les temps avec plus de 34 millions de copies à travers le monde[61] dont 10 aux États-Unis et 5 en Angleterre, record inégalé.[réf. nécessaire]

Bad est encore un énorme succès pour Jackson. Même si l'album n'atteint pas les records de ventes de Thriller, il contient néanmoins plus de « numéro 1 ». I Just Can't Stop Loving You est enregistré en espagnol et en français sous les titres respectifs de Todo Mi Amor Eres Tu et Je ne veux pas la fin de nous.

Le clip du morceau Bad, réalisé par Martin Scorsese, est tourné dans le métro new-yorkais, dans une station désaffectée, qui est détruite une semaine après le début du tournage (l'équipe a dû reconstituer la station dans les moindres détails).

Par ailleurs, les clips de The Way You Make Me Feel, Man in the Mirror (appel à la paix et à l'amour, dont le clip montre les grands moments du XXe siècle et dénonce la pauvreté dans le monde), Dirty Diana (où Jackson reproduit un mini-concert rock avec en guest star le guitariste Steve Stevens), Another Part Of Me (clip live du Bad Tour 88), Smooth Criminal (reprenant les moments forts du film Moonwalker), Liberian Girl puis Leave Me Alone sont une nouvelle série de succès.

Michael Jackson entre à nouveau dans l'histoire musicale en devenant le premier artiste à avoir cinq singles d'un même album classés no 1 aux billboards américains. Neuf singles en ont été extraits.

Selon le producteur Quincy Jones, dans la réédition de cet album en 2001, la chanson titre Bad devait être un duo avec son rival de longue date le chanteur Prince, mais finalement ce dernier déclina la proposition.

À la différence de Thriller et de Off The Wall, Michael Jackson est le compositeur principal de l'album puisque sur onze titres, il en compose neuf.

Sa voix y est plus rocailleuse, et musicalement Bad a un son beaucoup plus brut et métallique que Thriller ; une rythmique plus complexe (Smooth Criminal notamment) ; et il n'y a aucun répit, tous les titres étant rythmiques sauf seulement trois lents : I Just Can't Stop Loving You, Man in the Mirror et Liberian Girl.100px-Michael_Jackson_%281988%29.jpg180px-Michael_Jackson_The_Way_You_Make_M160px-Michael_Jackson%27s_%22Bad%22_Jack

 

Dangerous (1991 - 1993)

Le 20 mars 1991, Michael Jackson signe avec Sony un contrat de 65 millions de dollars d'une durée de quinze ans au cours desquels il doit produire six albums pour Epic, apparaître dans des films et des courts-métrages. Les revenus que ce contrat pourrait générer sont évalués entre 890 millions et un milliard de dollars[62],[63]. Le premier de ces albums, Dangerous, sort le 26 novembre 1991 et devient no 1 des classements en trois jours[64]. Le total des ventes de Dangerous atteint 7 millions d'exemplaires vendus aux États-Unis et devient le 3e album le plus vendu dans la carrière de Michael Jackson avec plus de 33 millions de copies vendues derrière Bad avec plus de 34 millions de copies vendues[65].

L'album Dangerous contient quatorze chansons dont neuf singles qui sortent successivement : Black or White (novembre 1991), Remember the Time (janvier 1992), In the Closet (avril 1992), Who Is It (juillet 1992), Jam (septembre 1992), Heal the World (octobre 1992), Give in to Me (février 1993), Will You Be There (mai 1993) – qui devient plus tard le générique de fin du film Sauvez Willy – et Gone Too Soon une chanson en hommage à Ryan White, un jeune garçon victime du SIDA (novembre 1993).

Les vidéos accompagnant les singles comprennent de nombreuses stars parmi lesquelles : Michael Jordan (Jam), Kris Kross (Jam), Naomi Campbell (In The Closet), Eddie Murphy, Magic Johnson et Iman (Remember The Time), Macaulay Culkin (Black Or White) et Slash (Give in to Me).

Pendant sa tournée mondiale Dangerous Tour, du 27 juin 1992 au 11 novembre 1993, Jackson annonce la création de son organisation caritative Heal the World, association qui est rejointe par Heal The Kids en 2001 (les deux sont finalement dissoutes cette même année). Le 31 janvier 1993, il chante lors de la mi-temps de la finale du superbowl ; il interprète plusieurs de ses titres : Jam, Billie Jean, Black or White et Heal the World.

Le 17 août 1993, durant sa tournée de promotion pour l'album, Michael Jackson est accusé d'abus sexuel sur mineur par Evan Chandler, père de l'enfant de treize ans Jordan Chandler. Auparavant, ce dernier aurait fait des demandes répétées pour des faveurs, telles voitures, nouvelle maison et argent. Enfin, il aurait menacé Michael et exigé 20 millions pour la vente de quatre scénarios de films. Suite au refus de Michael, les accusations publiques fusèrent. Après une cure de désintoxication rendue nécessaire par la prise de calmants, Michael se dit prêt pour affronter un procès, mais son entourage, les compagnies d'assurances et les gestionnaires de sa fortune l'en dissuadent. Un montant jamais révélé officiellement (estimé entre 12 et 20 millions) sera versé à Evan Chandler. L'affaire s'arrête là mais a une forte implication sur l'état de santé de Michael. Il est contraint d'ailleurs à annuler quelques concerts de la fin de sa tournée.

 

HIStory (1994 - 1999)

HIStory: Past, Present and Future – Book I, un double album, sort en juin 1995. C'est le double album le plus vendu de tous les temps[66] avec plus de 21 millions d'exemplaires[67]. Le premier disque contient quinze des plus grands succès, remastérisés, de Michael Jackson. Une seizième piste est présente sur ce premier disque, mais uniquement pour les premiers pressages vendus. Cette piste bonus contient un message audio remerciant les fans de leur soutien, et le second disque quinze nouvelles chansons (dont une reprise des Beatles, Come Together, enregistrée des années auparavant pour le film Moonwalker).

L'album a poussé de nouveaux singles et clips en tête des classements américains. En mai 1995, sort le premier extrait de l'album, Scream, en duo avec sa sœur Janet. Le clip est, avec un budget de plus de sept millions de dollars, le plus cher jamais réalisé[68].

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Michael Jackson au festival de Cannes en 1997.

Suivent ensuite quatre autres singles : You Are Not Alone (août 1995) (la première épouse de Jackson, Lisa Marie Presley, fait une brève apparition dans le clip) ; Earth Song (novembre 1995) qui est un hymne pop-gospel contre la destruction de l'environnement ; They Don't Care About Us (avril 1996) ; et Stranger in Moscow (novembre 1996). Contrairement à You Are Not Alone, qui devint le premier et l'unique single à se placer directement à la première position au Billboard, et Scream, qui débuta à la cinquième place, les trois autres singles de l'album ont eu un succès limité aux États-Unis, contrairement à en Europe. Au Royaume-Uni, Earth Song est resté six semaines en tête des palmarès, et est le single de Michael le plus vendu dans ce pays (devant Billie Jean). En juillet 1997, pendant la deuxième partie de la tournée HIStory, une version remix de la chanson titre HIStory sort partout sauf aux États-Unis. Le titre est accompagné de Ghosts, un titre extrait de l'album de remixes Blood On The Dance Floor. Enfin, en octobre 1997, un autre titre de l'album aurait dû voir le jour, Smile, hommage à Charlie Chaplin, mais fut annulé peu avant sa distribution par Sony.

Le titre They Don't Care About Us déclencha une polémique[69] à sa sortie à cause de ses paroles controversées, que certains considèrent comme antisémites, ce dont Jackson se défend (les phrases « Jew me, sue me / Kick me, kike me » sont modifiées dans une deuxième vague de sortie de l'album). Dans cette chanson, le chanteur exprime son désir de ne pas être enfermé dans des catégories liées à sa couleur de peau ou à ses origines : « Traitez-moi de blanc ou de noir  » (« Don't you black or white me »). Spike Lee tournera deux versions de ce clip. L'une où Jackson danse dans les favelas de Salvador de Bahia, l'autre, boycottée par les chaînes musicales américaines, qui refusent de la diffuser avant 21 heures, où Jackson interprète le titre dans une cellule de prison tapissée d'écrans qui diffusent des images d'actualités de guerre, de famine et de bavures policières (on y voit notamment les célèbres images de Rodney King passé à tabac).Fichier:Michael Jackson sculpture.jpg

 

Invincible (2001 - 2002)

Six ans après HIStory, Michael Jackson sort Invincible le 31 octobre 2001[71]. Avec un budget estimé à 30 millions de dollars, Invincible est l'album le plus cher de l'industrie musicale[72]. Pour accompagner sa promotion, CBS diffuse Michael Jackson : 30th Anniversary Special, un événement spécial organisé afin de célébrer les trente ans de carrière solo de Michael Jackson[73]. L'album débute no 1 au classement américain Billboard et dans treize pays différents[74]. Il est certifié disque de platine aux États-Unis le 3 décembre 2001[75]. Suite à des mésententes profondes entre Sony et Jackson, la compagnie de disques écourte la promotion de l'album, qui ne dure que trois mois. Seuls trois singles sont extraits de l'album : You Rock My World, Cry et Butterflies. Au total, l'album se vend à 2,5 millions d'exemplaires aux États-Unis et 7,5 millions dans le monde

p class="reference">[76] soit un total de 10 millions d'exemplaires. Bien que les chiffres restent impressionnants pour n'importe quel artiste, Invincible est considéré comme un semi-succès, et ses chiffres de ventes restent très décevants en comparaison avec les albums précédents[77]. Certains rejettent la responsabilité de cet échec sur Michael Jackson en l'accusant d'avoir refusé de faire des tournées promotionnelles[78] ; tandis que Jackson accuse Sony Music de ne pas avoir suffisamment fait la promotion de l'album, d'avoir annulé la sortie de plusieurs singles[79], et d'avoir annulé la production de vidéoclips accompagnant les chansons. Ultimement, il reprochera aussi d'avoir fait paraître le 16 octobre 2001 une ré-édition spéciale de son album "Dangerous", tout juste 2 semaines avant la sortie d'Invincible, en plus d'avoir fait paraître trop peu de temps après la compilation "Number ones", une orchestration qui éclipsa Invincible[78] et qui prit des allures de sabotage orchestré par le PDG Tommy Mottola. Suite à cete série d'incidents aux allures de vendetta, Mottola sera congédié.

Le 13 juin 2002, Michael Jackson a été introduit, pour son travail de compositeur, au Songwriters Hall of Fame.

Le clip vidéo à gros budget de You Rock My World affiche plusieurs stars au casting : Marlon Brando, Michael Madsen, Chris Tucker et Billy Drago. Lancée en grande pompe, la chanson a été un succès en Europe, notamment n°1 en France et se classe à la 10e position aux États-Unis (Billboard Hot 100), mais seulement pendant une semaine.

Les titres de l'album n'ont pas été interprétés sur scène, sauf aux deux concerts Michael Jackson : 30th Anniversary Special, où il interpréte la chanson You Rock My World.150px-Michael_Jackson_INVINCIBLE.jpg

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